Paysage du Québec : Explorez 10 panoramas incroyables

Nichée en plein cœur du parc national d’Anticosti, dans la région de la Côte-Nord, la Chute Vauréal est sans contredit l’un des paysages les plus saisissants du Québec. Cette impressionnante chute de 76 mètres de haut plonge directement dans un canyon vertigineux de 90 mètres, creusé par la rivière Vauréal. 

Les visiteurs·euses y accèdent facilement par la route Transanticostienne, et le site est aménagé pour offrir deux expériences  : une vue plongeante depuis un belvédère en hauteur, ou une randonnée jusqu’au pied de la chute, pour les plus aventureux·euses.

Entourée d’une nature brute et préservée, la chute Vauréal illustre parfaitement le caractère sauvage et unique de l’île d’Anticosti – un joyau inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. 

Quand y aller?

La meilleure période pour visiter la chute Vauréal se situe entre la fin juin et la fin août, soit pendant la saison estivale où les installations du parc sont ouvertes au public. L’accès à l’île étant saisonnier (par avion ou bateau), il faut bien planifier son transport et son hébergement à l’avance. 

L’été offre non seulement un climat favorable, mais aussi un environnement plus accessible pour profiter pleinement des sentiers, du belvédère et des activités extérieures.

Hors saison, l’accès devient très limité, voire impossible, en raison des conditions climatiques et de l’éloignement de l’île. Il est donc fortement recommandé de planifier sa visite pendant les mois d'été, lorsque la Sépaq assure les services et que la nature est à son apogée.

Le parc national du Fjord du Saguenay est un véritable bijou naturel du Québec. Niché entre les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord, ce parc s’étire sur près de 100 kilomètres le long des rives du majestueux fjord du Saguenay. 

Géré par la SÉPAQ, il protège un environnement unique en Amérique du Nord : un fjord profond et ancien, creusé par les glaciers, bordé de falaises vertigineuses atteignant plus de 300 mètres.

Avec ses sentiers de randonnée spectaculaires, ses points de vue à couper le souffle, ses excursions en kayak de mer et ses occasions d'observer des phoques, des oiseaux de proie et même des bélugas, le parc offre une immersion totale dans un paysage grandiose et sauvage. 

Il est divisé en plusieurs secteurs : Baie-Éternité, Anse-Saint-Jean, Baie-Sainte-Marguerite, Tadoussac, chacun offrant des expériences différentes, du plein air sportif à la contemplation tranquille.

Quand y aller?

Le parc est accessible à l’année, mais la meilleure période pour en profiter pleinement reste de la fin du printemps jusqu’à l’automne, soit de mai à octobre. L’été est idéal pour la randonnée, les activités nautiques et l’hébergement en nature. C’est aussi à ce moment que les services sont les plus nombreux (navettes, animation, locations).

Perché au sommet d’impressionnantes falaises plongeant dans le golfe du Saint-Laurent, Cap Bon-Ami est l’un des joyaux naturels du parc national Forillon. Accessible en voiture, ce site offre un belvédère saisissant d’où vous pourrez admirer la mer, les falaises calcaires sculptées par le temps et, avec un peu de chance, des baleines au loin.

C’est aussi un endroit prisé pour l’observation de la faune marine et aviaire : phoques, fous de Bassan, eiders, et parfois même des rorquals. Un escalier de bois descend vers une plage de galets, paisible et sauvage, bordée d’étoiles de mer et de goélands.

Quand y aller?

La meilleure période pour visiter Cap Bon-Ami, c’est entre la mi-juin et la fin septembre, quand les installations du parc sont ouvertes et que la météo est généralement plus clémente. Durant l’été, la lumière dorée du matin ou du coucher du soleil transforme les falaises en un véritable spectacle naturel – parfait pour les photographes et les amoureux·euses de paysages bruts.

À l’extrémité de la route 138, dans le petit village côtier de Kegaska, se trouve un lieu à la fois étonnant et chargé d’histoire : le sentier du Brion. Ce court sentier linéaire d’environ 1 km (aller-retour) mène directement à une impressionnante épave échouée, celle du Brion, un navire des Îles-de-la-Madeleine laissé là par les flots depuis 1976.

En longeant un trottoir de bois à travers la toundra côtière, les promeneurs·euses arrivent à une pointe rocheuse balayée par le vent et les vagues, où repose la carcasse du navire rouillé. C’est un décor saisissant, presque irréel, parfait pour les amateurs·trices de photographie ou de grands espaces silencieux.

Quand y aller?

Le sentier du Brion est accessible toute l’année, mais les meilleures périodes pour le visiter sont l’été et le début de l’automne. De juin à septembre, le climat est doux, les journées sont longues, et les conditions de marche sont idéales — c’est aussi le moment parfait pour admirer les couchers de soleil sur l’épave. À partir de septembre jusqu’au début octobre, les paysages se parent de teintes dorées et l’ambiance devient encore plus paisible, bien qu’il puisse faire plus frais et venteux.

Située à seulement une trentaine de minutes du centre-ville de Québec, la Vallée de la Jacques-Cartier est un joyau naturel emblématique de la région. Sculptée par les glaciers il y a des milliers d’années, cette vallée encaissée impressionne par ses falaises abruptes, ses forêts denses et sa rivière sinueuse qui coule au fond de l’immense corridor montagneux. Le cœur de la vallée se trouve dans le Parc national de la Jacques-Cartier, un territoire protégé de plus de 670 km² géré par la Sépaq.

Quand y aller?

La Vallée de la Jacques-Cartier vaut le détour à l’année, chaque saison offrant une expérience bien différente. L’été (juin à août) est la période la plus populaire, idéale pour la randonnée, les sports nautiques comme le canot, le mini-raft ou le tubing, ainsi que le camping — mais attendez-vous à une certaine affluence, surtout les week-ends. L’automne (septembre à octobre) est un moment magique pour admirer les couleurs flamboyantes des érablières, dans une ambiance plus paisible et un air plus frais, parfait pour les photographes et les amateurs·trices de randonnées tranquilles. 

En hiver (décembre à mars), le parc devient un véritable paradis enneigé avec ses sentiers de raquette, ses pistes de ski de fond et ses circuits de fatbike — un rêve pour les amateurs·trices d’activités hivernales.

Le Mont Chaudron, est une élévation emblématique située dans le secteur d’Arntfield, à l’ouest de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue. Isolé dans le paysage, ce sommet de 527 mètres domine le territoire environnant, offrant une vue spectaculaire sur les forêts boréales, les lacs et les collines de la région. Sa silhouette particulière, en forme de chaudron inversé, lui a valu son nom et en fait un repère visuel unique dans le paysage abitibien.

Quand y aller?

La meilleure période pour visiter le Mont Chaudron s’étend de la fin mai à la mi-octobre, lorsque les sentiers sont secs et les conditions favorables à la randonnée. L’été et le début de l’automne sont particulièrement populaires : il y a moins de moustiques du printemps et les températures sont agréables. Il est déconseillé d’y aller en hiver ou au printemps, car le chemin d’accès devient difficilement praticable à cause de la neige, de la boue ou de la glace. De plus, le sentier n’est pas balisé officiellement, ce qui peut rendre l’ascension risquée en conditions défavorables.

Située dans le nord du Québec, la Rivière La Grande est un impressionnant cours d’eau qui traverse la région d’Eeyou Istchee Baie‑James sur près de 900 km avant de se jeter dans la Baie James. Son nom cri, Chisasibi, signifie « grande rivière », un terme qui illustre bien sa force, sa largeur et son importance historique.

Elle est surtout connue comme l’épine dorsale du complexe hydroélectrique La Grande d’Hydro-Québec, l’un des plus vastes au monde. Plusieurs barrages, dont La Grande‑1 à proximité du village cri de Chisasibi, modifient son débit et créent de gigantesques réservoirs. 

Quand y aller?

La meilleure période pour visiter la région de la Rivière La Grande dépend de ce que vous  recherchez. L’été (juin à août) est idéal pour explorer la nature nordique, faire de la randonnée, observer la faune ou participer à des événements culturels comme les festivals cris. Les températures sont douces (entre 10 et 20 °C), les journées sont longues, et l’accès routier est plus facile. 

En septembre, l’automne transforme les forêts boréales en un tableau de couleurs magnifiques. C’est une période plus calme, parfaite pour les amateurs·trices de photo ou ceux et celles qui souhaitent éviter les foules — même si, soyons honnêtes, on parle ici d’un coin déjà pas mal isolé. L’hiver (novembre à mars), quant à lui, s’adresse aux plus aventuriers·ères : paysages enneigés spectaculaires et ciels clairs propices à l’observation des aurores boréales. 

Symbole incontournable de la Gaspésie, le Rocher Percé est une impressionnante formation rocheuse située au large du village de Percé, dans le golfe du Saint-Laurent. Long de plus de 400 m et haut de près de 90 m, ce monolithe calcaire percé d’une arche naturelle attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs·euses venus admirer sa silhouette majestueuse.

Classé site protégé et faisant partie du Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, le rocher est aussi reconnu comme Géoparc mondial UNESCO. Ce statut souligne son importance géologique exceptionnelle, mais aussi son rôle clé dans l’identité touristique et culturelle de la région. 

Quand y aller?

La meilleure période pour visiter le Rocher Percé s’étend de la fin mai jusqu’à la mi-octobre, lorsque les services touristiques sont pleinement opérationnels. Pendant cette saison, les croisières autour du rocher et les excursions vers l’île Bonaventure, où niche la plus grande colonie de fous de Bassan en Amérique du Nord, sont offertes quotidiennement.

En été, le village de Percé bourdonne d’activités : festivals, spectacles de rue, galeries d’art et produits locaux à découvrir. Septembre offre une ambiance plus tranquille et des couleurs automnales spectaculaires, idéales pour la randonnée.

Située entre Rivière-au-Tonnerre et Sept-Îles, la Chute Manitou est l’un des trésors cachés de la Côte-Nord. Avec ses 35 mètres de hauteur, elle offre un spectacle naturel saisissant où l’eau de la rivière Manitou dévale en cascade dans un décor typiquement boréal.

Accessible directement depuis la route 138, au km 1088, le site est aménagé avec un stationnement, un pavillon d’accueil et des sentiers balisés. Une courte promenade dans la forêt mène à plusieurs points de vue, dont une plateforme près du pied de la chute, accessible par des escaliers sécurisés. 

C’est une halte incontournable pour les voyageurs·ses qui explorent la Côte-Nord en voiture, que ce soit pour un pique-nique, une photo ou simplement pour prendre une bonne bouffée d’air frais.

Quand y aller?

La meilleure période pour visiter la Chute Manitou se situe entre la fin mai et la mi-septembre. À cette période, les sentiers sont dégagés, les infrastructures sont ouvertes, et le débit de la rivière est à son plus fort en début de saison, surtout au printemps.

En été, la chute reste impressionnante, mais son débit est plus modéré, ce qui en fait un endroit calme et apaisant. L’automne apporte une touche spectaculaire avec les couleurs flamboyantes de la forêt, bien que certains services puissent être réduits.

Découvrir la diversité des panoramas

Le Québec offre une variété géographique impressionnante, où chaque zone propose une expérience unique. La beauté de ces paysages vous laissera sans voix. Que vous soyez amateur·trices de randonnée ou simplement en quête de beaux points de vue, vous trouverez votre bonheur dans notre belle province.

Observer le fleuve Saint-Laurent et ses berges

Le fleuve Saint-Laurent joue un rôle central dans notre culture et notre économie. Voici les meilleurs endroits pour l'admirer et découvrir la faune locale :

• La région de Charlevoix : Des panoramas époustouflants sur le fleuve et les montagnes environnantes.

• La Côte-Nord : Des plages sauvages et des opportunités uniques d'observer les baleines.

• Le parc national du Fjord-du-Saguenay : Un site exceptionnel où la rivière Saguenay rencontre le Saint-Laurent.

• Les Îles de la Madeleine : Un archipel enchanteur aux eaux turquoise et aux plages de sable fin.

Chacun de ces endroits vous permettra d'apprécier la grandeur et la beauté du fleuve Saint-Laurent sous différents angles.

Apprécier les quatre saisons et leurs couleurs

Au Québec, chaque saison transforme les paysages de façon spectaculaire, offrant un spectacle naturel en constante évolution. Au printemps, la nature s’éveille avec l’éclosion des bourgeons et le retour des oiseaux migrateurs. L’été apporte une explosion de verdure et des journées ensoleillées, idéales pour les activités de plein air. 

L’automne, quant à lui, est un véritable festival de couleurs, parant nos forêts de tons flamboyants d’or et de rouge. Puis vient l’hiver, qui enveloppe tout d’un manteau blanc, créant des paysages féeriques et scintillants. Chaque saison est une invitation à s’émerveiller — il suffit de quelques minutes pour ressentir toute la beauté qui vous entoure.

Ressentir l'identité québécoise sur le terrain

Pour vraiment comprendre l'identité québécoise, rien ne vaut une immersion totale. Voici comment vous pouvez vivre notre culture locale :

• Participez aux festivités de la Saint-Jean-Baptiste pour ressentir la fierté québécoise

• Goûtez à notre gastronomie unique dans les nombreux restaurants du terroir

• Visitez nos sites patrimoniaux pour découvrir notre histoire riche et fascinante

• Échangez avec les habitants·es dans les petits villages pour apprécier notre accueil chaleureux

• Assistez à un spectacle d'humour en français pour vous imprégner de notre sens de l'autodérision

En parcourant le Québec, vous découvrirez une identité forte et unique en Amérique du Nord. Notre langue, nos traditions et notre authenticité vous laisseront un souvenir impérissable.