Snowboard at Le Massif
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Avez-vous eu votre D.O.S.E.?

Se lever à 5h du matin dans le but d’avoir les premières traces. Se rendre à la montagne à l’ouverture question de la gravir soi-même et d’y faire les premiers virages, seul au monde. S’absenter du travail lors d’une journée de tempête et braver le danger sur la route pour skier dans des conditions mythiques. Étudier quotidiennement rapports météo en formule « horaire » afin de cerner LE meilleur moment pour y être. 



Les non-skieurs se questionnent souvent sur la source de motivation qui pousse les amateurs de glisse vers toutes ces simagrées. En tentant l’expérience, ils découvriront que les mots ski et montagne combinés constituent en soi l’aventure. Celle-ci aide le commun des mortels à gérer ses humeurs grâce à un cocktail de ces petits produits chimiques à l’intérieur de nous qui nous font ressentir des choses : les hormones. 



On parle ici de la dopamine, l’ocytocine, la sérotonine et l’endorphine, qui sont les quatre hormones qui nous font sentir bien, calme, connecté et plein d’énergie. Notre cerveau intelligent les autoproduit lorsqu’il vit une aventure. On les retient grâce à l’acronyme D.O.S.E., qui nous rappelle également que pour être heureux, il nous faut notre dose. 

 

Dopamine : elle donne la motivation devant le défi

Selon votre niveau de glisse et votre tempérament, dévaler les pentes à toute vitesse, sauter du haut d’une falaise, naviguer entre les arbres serrés d’une forêt dense, s’élancer en backside sur un saut du parc à neige ou arpenter une pente intermédiaire avec le meilleur des carvings peuvent tous être identifiés comme un défi pour le cerveau. Devant ces défis, notre cerveau vient à les associer avec une émotion positive, surtout quand on a les aptitudes pour les relever.  Le corps sécrète de la dopamine pendant ces événements stimulants qui, elle, procure entre autres le sentiment de récompense et de motivation. Elle donne la détermination d’atteindre ses objectifs et ses désirs. Le moment de stress passé, l’hormone est toujours dans notre tête et provoque l’euphorie que nous connaissons bien et qui fait que l’on veut recommencer l’expérience au même instant. Une autre descente alors?



Après plusieurs heures sur les pistes, les innombrables libérations de dopamine que nous avons ressenties aboutissent à une augmentation massive de la mélatonine, l'hormone qui régule le cycle veille-sommeil. Et voilà pourquoi nous dormons si bien la nuit suivant une journée à la montagne. La production de mélatonine, alimentée par la dopamine grâce au ski, fait sa magie. 

 

Ocytocine et sérotonine : elles nous font vivre des émotions

L'ocytocine et la sérotonine se rejoignent à certains niveaux puisqu'elles sont toutes les deux des hormones qui, par le sentiment de confiance qu’elles donnent, aident au côté socioaffectif des aventuriers. Le cerveau les sécrète dès qu’un exercice physique modéré est pratiqué. Ici encore, c’est important de saisir que cette production d’hormones est donc accessible à tous; l’aventure en soi se définit selon qui nous sommes et les besoins que nous avons. Alors que l’ocytocine est aussi connue comme « hormone de l’amour », elle se fait ressentir à travers la socialisation qui est faite à la montagne. Que ce soit dans la remontée mécanique ou sur vos peaux de phoque, côtoyer nos proches dans un environnement de nature grandiose et ressourçant fait également partie des bienfaits du sport chez nous. La sérotonine, elle, procure une sensation de bien-être lorsque l’on se sent important. Ainsi, accomplir nos prouesses en ski ou en planche à neige nous valorise et contribue à ce phénomène. 

Endorphine : elle nous procure l’euphorie

Indéniablement la mieux connue des quatre, l’endorphine libère une brève euphorie qui masque la douleur physique. Grâce à elle, on oublie rapidement que nos jambes sont fatiguées, que nos pieds commencent à avoir froid et que nous avons soif depuis deux heures. 



Dès qu’on bouge, dès qu’on s’active, dès qu’on augmente le rythme cardiaque, les fameuses endorphines déferlent dans notre organisme, et ce, jusqu’à plusieurs heures après l’effort. Cette hormone provoque une sensation de bien-être et de relaxation, d’où notre sourire de zen et fendu jusqu’aux oreilles lorsqu’on retourne à notre voiture après une escapade à la montagne. 

 

Ski au Massif

Nos conseils pour vous assurer votre D.O.S.E.

N’attendez pas la température parfaite ou la journée où toutes vos tâches seront accomplies… Sortez à la montagne dès que vous le pouvez et choisissez l’activité qui vous correspond : ski alpin et planche à neige, randonnée, raquette, ski de fond, luge, randonnée alpine et hors-piste. Par la suite... répétez autant de fois que possible cet hiver!

Dose de montagne. Dose de bonheur. Dose de bien-être.