Dameuse au Massif de Charlevoix
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Être mécanicien autrement au Massif de Charlevoix

Faire carrière dans le monde de la mécanique dans un endroit qui te permet d’être en pleine nature et d’aller t’amuser dehors aussi, c’est possible. Être mécanicien au Massif de Charlevoix, c’est vivre de sa passion dans un lieu unique. Découvrez cet emploi en montagne à travers les yeux de Stéphane Dupuis, mécanicien de véhicules.

 

Stéphane mécano

Une passion pour la mécanique, c’est l’essentiel.

Stéphane travaille au Massif de Charlevoix depuis maintenant 1 an. Il a été mécanicien de motos pendant plusieurs années et même à son compte. Bien qu’il soit un « taponneux » de mécanique dans l’âme,  l’hydraulique était de l’inconnu, ce qui répondait à son besoin d’un nouveau défi. 

« Peu importe ton background, l’important c’est d’être curieux et manuel, le reste ça vient rapidement, surtout dans l’ambiance du Massif. Il y a beaucoup d’entraide et un bon partage de connaissances. Le monde qui travaille ici est qualifié et ça, c’est trippant d’apprendre d’eux. Nous avons aussi des formations avec la compagnie qui produit nos dameuses, Prinoth », ajoute Stéphane.

Travailler au Massif, c’est complètement différent des autres emplois que j’ai fait auparavant, dont dans des shops. Ma job, je ne la ferai pas ailleurs. Le garage est en plein milieu de la forêt et tu as l’occasion de travailler souvent dans la montagne. Les bris de machine, que ce soit une dameuse, une motoneige ou autre, ça se passe habituellement en pleine montagne. J’adore devoir partir en « Ski-Doo » ou en quatre-roues avec mes outils et aller réparer la problématique dehors.

Stéphane Dupuis, mécanicien de véhicules
Stépahne mécano

Les journées ne se ressemblent pas

L’emploi du temps de Stéphane n’est jamais du pareil au même. Il doit respecter une structure d’entretien et d’entretien préventif, hors-saison, sur les machines, mais il y a également une gestion d'urgences. La réparation de certaines machines qui peuvent affecter l'opération en montagne en est une, comme le bris d'une dameuse qui va directement influencé les conditions de neige.  Stéphane touche à la mécanique sur les véhicules légers et sur les dameuses. « Ce que j’aime également c’est d’aller faire les road tests sur les machines que j’ai réparé. L’hiver, par exemple, je pars en skidoo dans la montagne pour être certain que tout fonctionne bien », mentionne Stéphane.

Stéphane mentionne également la différence d’être mécanicien sur la propre flotte de l’entreprise et non sur des véhicules d’autrui. « C’est autre chose parce que tu travailles à l’interne et tu n’as pas l’impression de devoir faire l’impossible pour faire le plus de clients possibles ».
 

Vue Camp Boule

La montagne agit sur le bien-être positiviment

Stéphane rapporte que le monde avec lequel ils travaillent est un point très important pour aimer son travail. « Les gens ont des good vibes ici, je me suis fait de très bons chums. L’ambiance est tellement plaisante. Je pense vraiment que la montagne joue positivement sur le moral du monde, sur leur bien-être ». Il confirme que de faire carrière à la montagne, c’est vivre au rythme de la montagne, loin du stress. C’est avoir un décor toujours différent, mais toujours aussi beau.
 

De belles conditions de travail

« On est vraiment bien ici. On a de bons boss, une belle autonomie, un bon salaire ». Stéphane souligne qu’avoir des patrons à l’écoute est un atout pour aimer son emploi. Les outils sont également neufs et il y aura bientôt un tour à métal pour créer des pièces à l’interne et ainsi avoir une plus grande autonomie. « Il y aura la possibilité d’améliorer nos machines et d’innover dans nos façons de faire et ça, c’est très intéressant ».

Devenir mécanicien(Ne) au Massif